L’IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale : un état des lieux des connaissances chez les médecins généralistes de Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Ariège en 2024
- Lefebvre, Félicie (2024)
Thèse d’exercice
- Type de document
- Thèse d'exercice
- Diffusion
- Accès libre
- Titre en français
- L’IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale : un état des lieux des connaissances chez les médecins généralistes de Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Ariège en 2024
- Auteur
- Lefebvre, Félicie
- Directeur de thèse
- Girbet, Olivier
- Date de soutenance
- 2024-09-23
- Établissement de soutenance
- Université Toulouse III - Paul Sabatier
- Faculté
- Rangueil
- Sujet
- Médecine générale
- Mots-clés en français
- Interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse
- Connaissances
- Pratique
- Médecins généralistes
- Résumé en français
- Introduction : La pratique de l'IVG médicamenteuse hors établissement de santé est autorisée aux médecins généralistes depuis 2004 suite à l'apparition d'un décret d'application de la loi du 4 Juillet 2001. La part des IVG réalisées en dehors des établissements de santé ne cesse d'augmenter. La méthode médicamenteuse est celle qui est actuellement la plus réalisée. Notre étude avait pour objectif principal d'évaluer les connaissances des médecins généralistes sur la pratique de l'IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale en 2024 dans trois départements d'Occitanie. Matériels et Méthodes : Cette étude observationnelle, descriptive et transversale est basée sur un auto-questionnaire diffusé par courrier électronique aux médecins généralistes installés en Ariège, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne, qu'ils pratiquent ou non des IVG médicamenteuses en ville. L'enquête s'est déroulée du 16 Février 2024 au 16 Mai 2024. Résultats : 96 questionnaires ont été recueillis et analysés. Notre échantillon était constitué majoritairement de femmes et âgé de 30 à 49 ans. Les connaissances concernant la législation encadrant l'IVG en France sont majoritairement connues de l'ensemble des médecins généralistes, hormis la suppression du délai de réflexion parmi les médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG (48,75% affirment qu'il existe toujours un délai de réflexion pour les femmes majeures et 61,25% pour les femmes mineures). Seuls 6,25% des médecins généralistes pratiquant l'IVG et 17,5% des médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG ont connaissance du bilan minimal recommandé avant de pratiquer une IVG. 92,5% des médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG ont connaissance de la prise en charge en totalité de la procédure d'IVG par la CPAM et de la possibilité d'une anonymisation de cette procédure. La majorité des répondants se montrait peu intéressée par la pratique de l'IVG en cabinet de médecine générale (73,75%). Conclusion : Cette étude confirme l'importance de développer la formation initiale et continue des médecins généralistes afin de mieux recevoir et orienter les patientes en demande d'IVG, ainsi que de permettre de lever certains freins à la pratique de l'IVG. Des directives ministérielles se développent en ce sens.
- Résumé en anglais
- Introduction : General practitioners have been authorised to carry out medically induced abortions outside health establishments since 2004, following the publication of a decree inplementing the law of 4 July 2001. The proportion of abortions carried out outside health establishments continues to rise. Medication abortion is currently the most common method used. The main aim of our study was to assess general practitioners' knowledge of the practice of medically induced abortion in general practices in 2024 in three departments of Occitanie. Materials and methods : This observational, descriptive, cross-sectional study is based on a self-administered questionnaire sent by e-mail to general practitioners in the Ariège, Haute-Garonne and Tarn-et-Garonne regions, whether or not they perform medical abortions in town. The survey ran from 16 February 2024 to 16 May 2024. Results : 96 questionnaires were collected and analysed. Our sample consisted mainly of women and aged between 30 and 49. The majority of general practitioners were aware of the legislation governing abortion in France, with the exception of the abolition of the reflection period among general practitioners who did not perform abortions (48.75% claimed that there was still a reflection period for adult women and 61.25% for minors women). Only 6.25% of general practitioners who perform abortions and 17.5% of general practitioners who do not perform abortions are aware of the minimum assessment recommended before performing an abortion. 92.5% of general practitioners who do not perform abortions are aware that the abortion procedure is fully covered by the CPAM and that the procedure can be anonymised. The majority of respondents showed little interest in the practice of abortion in general practice (73.75%). Conclusion : This study confirms the importance of developing initial and in-service training for GPs in order to better receive and guide patients seeking abortion, as well as removing some obstacles to the practice of abortion. Ministerial directives are being developed in this area.
- Date de publication
- 2024-10-10T07:49:11
Citation bibliographique
Lefebvre, Félicie (2024), L’IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale : un état des lieux des connaissances chez les médecins généralistes de Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Ariège en 2024 [Thèse d’exercice]